Vous faire attacher par Jules à votre lit… Vous en rêvez ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas la seule à fantasmer ! Le bondage connaît d’autres adeptes et il existe une multitude de façons de le pratiquer chez soi, en toute sécurité. Suivez nos conseils, vous allez être scotchés ! 

A l’origine…
Les origines du bondage sont assez difficiles à retracer car ce mot englobe beaucoup de sous-catégories. On peut néanmoins rappeler que les jeux de cordes proviennent des techniques d’entravement pratiquées par les soldats japonais au XVeme siècle, afin de maintenir les prisonniers dans des positions plus ou moins agréables. « Aujourd’hui le bondage a évolué vers un jeu de couple. Il y a toujours un « encordeur » et un « encordé ». C’est devenu une activité très sensuelle, très érotique ».

Passer d’une technique de torture à un jeu érotique ne paraissait pas si évident… et pourtant ! « C’est un mélange de sensations. On s’abandonne complètement à l’autre, on lâche prise, des endorphines se libèrent. Il y a plein de choses qui se passent dans la tête à ce moment là, qui varient en fonction des personnes. C’est top pour renforcer la confiance et la complicité avec son partenaire ! » ajoute-t-il.

Faire ses premiers pas à la maison
Pour débuter chez soi, il y a bien sûr les classiques : bandeau, menottes ou foulard. On peut aussi trouver des kits en boutique qui permettent de s’attacher au lit avec des matières très douces comme le néoprène ou le velcro. « Evitez les cordes de chez Casto’ ou la ficelle de cuisine, la première gratte, la seconde peut vous gêner, voire laisser des marques. Pour le choix des cordes, l’idéal est de passer par une boutique spécialisée. »

Pour ceux qui souhaitent se lancer sérieusement dans les techniques des cordes, de nombreux films, livres ou cours permettent de progresser assez rapidement. Il y a quelques nœuds essentiels à connaître, et, une fois la base acquise, il ne reste plus qu’à faire travailler son imagination !

Quelques règles de sécurité !
Une des pratiques les plus « dangereuses » du bondage reste bien sûr l’encordage, en particulier la suspension. Les nœuds sont normalement conçus pour pouvoir se défaire rapidement, en tirant simplement dessus. Prévoyez quand même une paire de ciseaux à bouts ronds à portée de main en cas d’urgence !

« Evitez de passer la corde sur des articulations, autour du cou, sous le coude ou sous l’aisselle. Il ne faut jamais compresser une artère, le sang risque de ne plus circuler, et votre partenaire, de tomber dans les pommes. En revanche, si les liens ne sont pas trop serrés, les poignets et les chevilles ne risquent pas grand chose. »
Le plus simple pour savoir si votre partenaire se sent bien, c’est de rester attentif à ses réactions. Mais personne n’est à l’abri d’erreurs de communication… On rappelle que dans ces jeux de rôle, les gens sont susceptibles de dire oui alors qu’ils pensent non. Pour éviter les confusions, il conseille d’établir un « safe word », un mot de passe qui peut mettre fin à la pratique instantanément.

Ainsi, chacun peut pratiquer le bondage à son niveau dans sa chambre à coucher. Il suffit d’en parler avec son partenaire et d’effectuer cette démarche à deux… Et ce, même quand on ne s’est pas passé la corde au cou !

Source: VH
Voltic Togo