Dankwaa Nana Akufo Addo, président du Ghana, facilitateur dans la crise togolaise

Depuis quelques jours, circulent sur des réseaux sociaux et des sites d’informations réputés sérieux, des informations relatives à un quelconque désistement du président ghanéen Dankwaa Nana Akufo-Addo de la facilitation dans la crise sociotogolaise. « Faux ! », apprend-t-on dans le cercle de l’administration ghanéenne.

Ces portails d’informations arguent que cela se justifie par l’absence d’avancées et les multiples reports. « Ce n’est pas le cas en tout cas chez nous. C’est sans nul doute sorti de leur propre imagination », a confié à la rédaction d’Africa rendez-vous, une source interne de la facilitation qui a requis l’anonymat.

« Nous sommes dans un processus, quoi que devenu long, mais nous croyons fort à une sortie de crise. Nous ne pouvons en aucun cas abdiquer et décider par  nous-mêmes de nous arrêter en si bon chemin », a expliqué notre interlocuteur.

Au Togo, nombreux sont les observateurs qui ont un regard dubitatif sur l’issue heureuse de la facilitation ghanéenne depuis que le dialogue semble avoir été rompu entre les parties prenantes.

Le président ghanéen Dankwaa Nana Akufo-Addo a, à plusieurs reprises, été félicité pour son leadership dans la résolution de la crise.

Des discussions bilatérales ont une fois encore repris dans la capitale ghanéenne avec le facilitateur. Celui-ci devra présenter au prochain sommet de la CEDEAO en juin au Nigéria, un bilan et une feuille de route claire à l’amendement de ses pairs pour que cette crise soit enterrée.

Dans la capitale togolaise, pouvoir comme opposition attendent fort de ce sommet au cours duquel, le contesté président togolais Faure Gnassingbé devra passer le témoin au Nigérian Muhammadu Buhari.

Si du côté du pouvoir, des actions diplomatiques sont de plus renforcées, 14 partis de l’opposition regroupés au sein d’une Coalition et menant la fronde, ont décidé de relancer leurs activités, étouffées par la militarisation de la ville, par des meetings de sensibilisation pour la relance de la contestation.

Voltic Togo