Les avocats Mes Jil Benoît Afangbedji et Zeus Ata Ajavon (photo) ont aminé une conférence de presse ce mercredi 15 janvier 2014 à Lomé. Ils ont eu à dénoncer le procès de l’affaire de tuerie des jeunes filles d’Agoè une banlieue de la capitale. Selon eux, des aveux ont été extorqués après tortures.

Cette rencontre avec la presse locale selon eux vise à informer l’opinion sur les disfonctionnements qui ont émaillé ce procès dont le verdict a été rendu le dimanche 12 janvier 2014 par la Cour d’assise de Lomé.

Me Zeus Ata Ajavon l’un des avocats du sieur Moumouni et du sieur Ama Bruno pour lequel dit être resté sur sa soif à l’issue du procès « Je n’ai pas été convaincu durant le procès par l’accusation et des culpabilités »  a-t-il dit et de poursuivre « Nous en tant que défenseurs des droits de l’homme, nous avons été interpelés au cour du procès par les déclarations du sieur Piki- Sama Raphaël condamné à 28 ans et de Ama Bruno qui au cours de leur détention ont été torturés ». Les traces martèle-t-il, sont confirmées par le rapport des médecins psychiatres.

Selon les avocats et conformément à la convention universellement reconnu dans le monde, le procès ne devrait pas aller à son terme. Le juge devrait suspendre le procès afin de faire poursuivre les enquêtes sur les cas de torture révélés .lorsqu’il y a cas des aveux de torture dans un procès.

« La sentence est nulle », n’a cessé de marteler Me Jil Benoit Afangbedji. Ce dernier estime qu’il ne faudrait pas écarter l’hypothèse d’AD N. « Vaut mieux libérer les innocent que de faire courir les criminels », a-t-il dit.

Les avocats compte se pourvoir en cassation et continuer les investigations.

Rappelons que les sieurs Bruno Amah, Simliya Kpatcha et Kpiki-Sama Raphaël, sont condamnés respectivement à la perpétuité et à 28 ans de réclusion. .

Le pasteur Antonio Monteiro et Idrissou Moumouni, inculpés dans la même affaire, ont été quant à eux  acquittés.

Voltic Togo