Nana Akufo Addo prêtant serment à Accra

Le président ghanéen Nana Akufo-Addo fait une promesse forte vis-à-vis de la Constitution de son pays. Dans une déclaration solennelle, le numéro1 ghanéen promet ne pas toucher au texte fondamental du Ghana, une fois arrivé à terme de son mandat.

Le virus de tripatouillage ou de modification de constitution par les présidents africains une fois arrivé à terme de leur mandat suscite beaucoup d’interrogations au Ghana alors que Nana Akufo-Addo boucle son deuxième et dernier mandat. Sur les médias, des acteurs donnent de la voix, des organisations de la société civile veulent avoir le cœur net. Ces réactions ont poussé le Chef de l’Etat ghanéen à se prononcer clairement.

« Je ne vais pas modifier la Constitution et rester au pouvoir au-delà de mes deux mandats », a signifié Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. « En tant que président de la République du Ghana et président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, je promets de continuer par respecter le protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance ».

Le Protocole en question le Protocole interdit toute réforme importante de la loi électorale dans les six mois qui précèdent une élection, sauf si consensus clair se dessine pour la modification.

« Je m’engage à respecter la limite à deux du mandat présidentiel tel stipulé dans la Constitution de la République du Ghana. Je vais rendre le pouvoir au prochain président élu le 7 janvier 2025 et vais encourager les autres Chefs d’Etat de la CEDEAO à en faire pareil », a soutenu le président Akufo-Addo.

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