Des membres de l'armée tchadienne lors d'une opération contre des rebelles du Front pour le changement et la concorde au Tchad (FACT) à Ziguey, dans la région de Kanem, au Tchad, le 19 avril 2021 / Getty Images

Le Togo opte pour l’ « approche jihadiste » pour régler la crise qui secoue le pays depuis des mois. L’information est relayée par « L’Opinion » qui parle même de l’implication personnelle de Faure Gnassingbé, Chef de l’Etat togolais.

A en croire ce quotidien français, Lomé est très proche de la junte malienne et de son chef, Assimi Goïta. « Lomé a (…) initié des contacts avec Amadou Koufa, le chef de la katiba jihadiste Macina, pour amorcer le dialogue avec les autorités maliennes. Le président Faure Gnassingbé a sensibilisé son homologue français à cette approche lors de son passage à l’Elysée, en avril dernier. Mais le canal de discussion est aujourd’hui suspendu. Paris n’est pas favorable à ces pourparlers » écrit le journal.

L’Opinion précise que le chef de l’Etat togolais et Robert Dussey, son ministre des Affaires étrangères, ont eu à mener six rounds de consultations avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

En clair, au Mali, le Togo préfère l’ « approche jihadiste ». La position du Togo contraste avec celle du Niger. « Il ne faut pas permettre que les militaires prennent le pouvoir (…), que les colonels deviennent des ministres ou des chefs d’Etat », rapporte le journal comme déclaration de Mohamed Bazoum, lors d’une conférence de presse commune avec Emmanuel Macron, le 9 juillet2021 à Paris.

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