Le président béninois Patrice Talon passe au « scanner » après ses cent jours de gestion au sommet de l’Etat. Deux points essentiels sont ressortis, la consolidation de l’équilibre macroéconomique du pays et les efforts d’investissement dans les infrastructures.
Pour certains observateurs, le Bénin à un moment de son histoire a été caractérisé par une mauvaise gestion des finances publiques et un bâillonnement des libertés. « Il y avait au moment de la prise du pouvoir, une tension qui s’est calmée avec les élections. La sérénité est revenue, le travail a repris», a fait observer Urbain Amégbédji, directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi.
Pour beaucoup, un peu comme Huguette Bokpê-Gnacadja, membre de la société civile, les cent jours ont été menés au pas de charge mais disent observer un effort pour engager les réformes prioritaires en l’occurrence le désengorgement des ministères, des mesures pour réduire le train de vie de l’État.
L’appel a été lancé pour la poursuite de la réforme du système jugé partisan en cours et le renforcement des communes pour assurer la continuité du service public sur toute l’étendue du territoire national.
