Le gouvernement béninois dit s’inscrire en faux contre ce qu’il qualifie de « rumeur » d’interpellation du député à l’Assemblée nationale Candide Azannai, de l’Union Fait la Nation (UN).

Dans une déclaration, le secrétaire secrétaire général du gouvernement béninois, Alassanï Tigri. a indiqué qu’il n’a jamais été question de l’arrestation, mais que le député Candide Azannai a été invité à la justice pour être entendu.

Il est reproché au parlementaire béninois d’avoir « couvert d’injures Boni Yayi en le traitant de mythomane »,  au cours de la campagne pour les élections législatives du 26 avril 2015.

« Le député Azannaï a systématiquement pris le président de la République pour une cible à couvrir d’injure », a-t-il affirmé, disant que ces propos sont « inadmissibles » et « inacceptables pour l’image du Bénin et de sa démocratie », a fait observer Alassani Tigri.

Lundi 04 Mai, l’information d’arrestation du député a suscité des émeutes à Cotonou.

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