La candidature du président burundais Pierre Nkurunziza (photo) à un troisième mandat, reste la pomme de discorde à Bujumbura. Pour le pouvoir, le sujet est « non négociable ».

Dans une déclaration, le le porte-parole et secrétaire général du gouvernement burundais, Philippe Nzobonariba estime que le pouvoir de Bujumbura n’entend pas aller à des discussions avec l’opposition pour débattre du sujet. Selon lui, une fois le nouveau calendrier électoral adopté, il n’y aurait pas d’énième report des scrutins.

« Le gouvernement du Burundi, s’il remercie ceux qui veulent nous aider à trouver des solutions à la crise que traverse notre pays, rappelle avec force qu’il y a des sujets qui ne peuvent pas faire l’objet de débats », a déclaré Philippe Nzobonariba dans un message diffusé sur les ondes nationales.

La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a proposé lundi d’organiser le 26 juin les législatives.

L’opposition et la société civile dénient toute légitimité à la Céni depuis le départ de deux de ses cinq membres qui ont fui le pays. Ces derniers estiment que les conditions pour des scrutins crédibles n’étaient pas réunies, posant parmi divers préalables, l’abandon de la candidature de  Nkurunziza.

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