Des chefs de services de renseignement et de sécurité des pays membres du Processus de Nouakchott sont depuis le 19 Mai 2014 dans la capitale burkinabé. Objectif, faire le point sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne mais aussi sur la nébuleuse Boko Haram.
Cette rencontre de deux jours devra permettre aux Chefs de services de renseignement et de sécurité d’échanger des informations sur l’état de la sécurité dans la région du Sahel et d’envisager des solutions communes afin de relever conjointement les défis à la paix et à la sécurité.
Selon les organisateurs, la rencontre servira d’un cadre pour mieux évaluer l’état de la mise en œuvre des conclusions opérationnelles adoptées à Niamey au Niger en février 2014. Les participants viendront de 11 pays en l’occurrence l’Algérie, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et le Tchad.
L’épineuse question de rapt de jeunes lycéennes au Nigeria sera aussi passée au peigne fin. Selon eux, la menace de groupe Boko Haram fait lourdement peser sur la sécurité et la stabilité au Nigeria et dans la région du Sahel.
Faudra-t-il le rappeler, le Processus de Nouakchott tire son nom de la capitale mauritanienne où il a été lancé par la Commission de l’Union africaine (UA) le 17 mars 2013..
Ce Processus est dirigé par l’UA à travers la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) et vise deux (2) principaux objectifs notamment, encourager la coopération en matière de sécurité et le partage de l’information entre les pays du Sahel et assurer la mise en œuvre de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans l’espace sahélo-saharien, considérant que la réponse face aux défis de la région nécessite une approche régionale.