La Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (MISCA) est récemment accusée par Human Right Watch de violation des droits de l’homme. Pour laver l’affront, une enquête est diligentée par la présidente de la Commission, Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma.

Selon l’organisation internationale de défense des droits de l’homme, des soldats de la MISCA auraient été impliqués dans la disparition forcée de onze (11) personnes dans la localité de Boali, à environ 80 km au nord de Bangui.

En attendant les résultats de cette enquête, l’UA promet prendre les mesures qu’appellera la situation, conformément aux règles qui régissent le fonctionnement de la MISCA.

Par ailleurs la présidente affirme que l’UA demeure attacher à la politique de tolérance zéro envers toutes exactions contre la population civile et autres violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. « Toute transgression des principes qui guident le fonctionnement de la MISCA sera traitée avec la plus grande rigueur », a-t-elle martelé dans un communiqué, dont la rédaction d’Africa Rendez-vous a obtenu copie.

Dr Zuma rappelle que  la Mission déployée depuis le 19 décembre 2013, a grandement contribué à l’amélioration de la situation sur le terrain, protégeant aussi bien la population civile que les institutions de la transition et les infrastructures clés du pays, et ce dans des conditions particulièrement difficiles.

Voltic Togo