Les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies, dont une délégation entamera sa première visite en République centrafricaine le 9 mars, devraient dénoncer publiquement les attaques persistantes perpétrées contre les civils, notamment contre les musulmans pris au piège dans des enclaves.

Le Conseil de sécurité devrait rappeler à toutes les parties au conflit que les personnes responsables de ces crimes devront rendre compte de leurs actes.

« Cette visite est l’occasion pour les membres du Conseil de sécurité de l’ONU d’intervenir et d’affirmer à ceux qui commettent des atrocités en République centrafricaine que le temps de l’impunité est révolu », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. «

La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU passera près de 36 heures en République centrafricaine, où elle rencontrera des autorités du gouvernement de transition, des hauts responsables de la mission de l’ONU pour la consolidation de la paix (MINUSCA), ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales.

La République centrafricaine traverse une crise profonde depuis que les rebelles de la Séléka, musulmans pour la plupart, se sont emparés du pouvoir en 2013, lors d’une campagne marquée par des violations des droits humains généralisées.

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