L’ancienne première dame de la Côte d’Ivoire Simone Gbagbo, sera-t-elle jugée le 9 Mai? La réponse est attendue de la Cour suprême du pays sur la tenue d’un tel procès.
Le 17 Mars, celle qui était surnommée dame de fer a été déboutée par la Cour après avoir introduit un pourvoi en cassation contre son renvoi aux assises, au motif que son mémoire avait été déposé « tardivement ». La Cour suprême a été saisie une deuxième fois par la défense de Mme Gbagbo contre la décision du 17 mars.
« Si la décision de la Cour suprême m’est favorable, il n’y aura pas de procès Simone Gbagbo le 9 mai », a affirmé son avocat, Me Rodrigue Dadjé.
Une décision contraire va renvoyer l’ex-première dame aux assises pour « crime contre l’humanité » et « crime de guerre ».
Simone Gbagbo, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo – actuellement jugé à la Haye par la Cour pénale internationale (CPI) -, a été condamnée en mars 2015 à 20 ans de prison, notamment pour « attentat contre l’autorité de l’Etat », lors de la crise postélectorale de 2010-2011.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a affirmé début février qu’il « n’enverrait plus d’Ivoiriens » à la CPI, estimant que son pays avait désormais une « justice opérationnelle ».