Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Dramane Ouattara (ADO) ne caresse plus l’idée de se représenter pour une troisième fois aux élections présidentielles dans son pays. Il l’a dit le 16 Juillet 2018, à Abidjan.
« La France a aujourd’hui un président qui a 40 ans, je ne dis pas que je suis vieux mais cela donne à réfléchir. Le monde change. Nous devons travailler le président Bédié et moi, la main dans la main pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération en 2020 », a laissé entendre le président ivoirien.
Cette déclaration vient mettre un terme à ses propos de Juin 2018. « La nouvelle Constitution m’autorise à faire deux mandats à partir de 2020. Je ne prendrai ma décision définitive qu’à ce moment-là, en fonction de la situation de la Côte d’Ivoire. La stabilité et la paix passent avant tout, y compris avant mes principes », avait-il déclaré, interrogé sur la possibilité de se représenter.
ADO préside désormais le parti unifié, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) qui rassemble les partis de la coalition au pouvoir en dehors du PDCI, de Henri Konan Bédié.
Bédié qui l’a par deux fois soutenu, attend le retour de l’ascenseur.
« Il faut que nous restions ensemble. Ce mariage, pas de divorce », a affirmé M. Ouattara, rappelant les victoires passées obtenues grâce à l’union, en particulier pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
‘Côte d’Ivoire : ADO ne veut plus d’un 3ème mandat’
Si l’homme ne peut vivre dans une ambiance sans en être revêtu, le génie de l’homme peut l’élever au dessus du temps et de l’espace. Ce génie c’est la sagesse, c’est à dire, en l’occurrence, le sens des mesures, l’humilité et la retenue de soi.
La sagesse, cette capacité à dompter ses propres passions, c’est à dire, se constituer en liberté, c’est cela que l’homme doit viser en dépit de son statut d’être passionné.
Si un troisième mandat ou des mandats de plus avaient déterminé la sanglante crise ivoirienne où des milliers d’innocents avaient été collectivement assassiné, car la guerre n’est rien d’autre que de l’assassinat collectif, s’abstenir d’un troisième mandat, est un minimum. Car, l’homme doit savoir subordonner sa propre grandeur à la paix et la liberté d’un peuple.
Si Faure Gnassingbé par ses ignorances et enfantillages souille la région, les autres leaders qui eux ont une certaine légitimité ne doivent pas se laisser souiller par le démon qui l’anime.