Guillaume Soro

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Kigbafori Soro est sous le coup de plusieurs accusations. Le désormais « opposant farouche » de Alassane Dramane Ouattara est accusé d’assassinat et de détournement de fonds.

Alors que Guillaume Soro régnait sur la moitié du territoire ivoirien pendant la crise sociopolitique, avait mis en place une régie financière dans le nord, la fameuse Régie financière « centrale ». À travers cet instrument, l’ex-chef rebelle et ses amis collectaient des impôts.

Le patron du Congrès panafricain pour le renouveau (CPR), Doumbia Major, ancien porte-parole de la rébellion réclame les comptes. Il accuse son ancien collaborateur de détournement de fonds.

« Comme il y avait le mur de la séparation, l’on s’attendait à ce que tous les impôts retenus par la « Centrale » soient reversés dans les caisses du Trésor public parce que c’est de l’argent public », a indiqué Doumbia à la rentrée politique du parti. Il accuse M. Soro de ne pas avoir fait un audit de cette régie qu’il a installée, et donc, l’usage fait de ces milliards récoltés ne serait pas expliqué.

L’ancien rebelle accuse aussi son ancien collaborateur d’avoir commis des assassinats. « La Démocratie, c’est le respect de la justice. Tu prends quelqu’un en prison pour le tuer. On a vu les cas de Koné Morel, Koné Moussa Barbu, qui ont été extraits de prison pour être assassinés, c’est un crime extrajudiciaire. La démocratie c’est la liberté d’expression », a déclaré Doumbia au cours de sa sortie.

Voltic Togo