Nombreux sont ceux qui n’y ont pas cru mais c’est arrivé. Yahya Jammeh est désormais un ancien président de la Gambie. Il vient d’être battu dans les urnes. Des informations parvenues à la rédaction d’Africa rendez-vous confirment que le désormais président sortant, « accepte » sa défaite.

Amnesty International va plus loin et appelle déjà à relever le pari due respect des droits de l’homme et de justice. «Ceci doit être une des grandes priorités pour la Gambie», a dit Sabrina Mahtani, Chercheur International pour l’Afrique de l’ouest et centrale à Amnesty International.

C’est donc une défaite historique pour Yahya Jammeh au pouvoir depuis 22 ans, battu par Adama Barrow, opposant, candidat de la coalition de sept partis d’opposition. Ce dernier totalise 263 515 voix contre 212 099 pour Yahya Jammeh et 102 969 pour le troisième candidat Kandeh Mamma. Adama Barrow remporte 45,54% des suffrages, selon des résultats officiels.

Après l’annonce des résultats à Banjul,  des scènes de liesse ont suivi notamment dans la capitale Banjul. Ils étaient quelque 890 000 électeurs, sur près de 2 millions d’habitants de ce pays d’Afrique de l’Ouest enclavé dans le territoire sénégalais appelés aux urnes.

Adama Barrow, faudrait-il le rappeler, ancien trésorier du Parti de l’unité démocratique (UDP) et homme d’affaires, avait été nommé à la tête de la coalition de l’opposition le 8 novembre 2016.

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