Les trois de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) tournent le dos à l’Algérie et rappellent leurs ambassadeurs, suite à la destruction du drone malien à la frontière avec l’Algérie. Alger se dit consterné et va à son tour, « appliquer la réciprocité » et différer la prise de fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso.
Pour Bamako, il s’agit d’un acte hostile prémédité. « Les données précises de la trajectoire de l’appareil, enregistrées dans le systéme, prouvent sans ambiguïté que l’appareil n’a jamais quitté l’espace aérien de la République du Mali. De surcroît, le point de rupture de liaison du drone et le point de localisation de l’épave sont tous situés sur le territoire national malien », précise les autorités de transition.
Dans un communiqué publié le lundi 7 avril 2025, le ministère malien des Transports et des Infrastructures a annoncé la fermeture immédiate de l’espace aérien national à tous les aéronefs civils et militaires en partance ou à destination de l’Algérie, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Bamako soutient « cet agissement prouve, si besoin en était, que le régime algérien parraine le terrorisme intemational. En effet, la destruction du drone a clairement pour effet, sinon pour but, d’entraver la neutralisation de groupes armés ayant revendiqué des actes terroristes ».