L’Afrique du Sud ne va pas quitter la Cour pénale internationale (CPI). Le gouvernement a formellement notifié l’ONU de sa décision de renverser une demande antérieure de retrait.
Selon un document publié sur le site Internet des traités des Nations Unies , Pretoria a notifié le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que sa décision était fondée sur une décision d’une Haute Cour sud-africaine qui avait jugé que la décision de retrait était «inconstitutionnelle et invalide».
Afin de respecter le jugement du mois dernier qui a souligné que le Parlement sud-africain devait approuver le retrait de la CPI , le retrait prévu sera annulé «avec effet immédiat», selon le document sud africain daté du 7 mars.
Juin 2015, Pretoria avait annoncé quitter la Cour pénale internationale (CPI) si cette juridiction n’accepte pas des réformes proposées.
Le gouvernement avait commencé les procédures de retrait en octobre 2016, évoquant comme principale raison le fait que tribunal basé à La Haye était partial envers les Africains et que ses ordres étaient en contradiction avec les lois de l’immunité diplomatique de Pretoria.
Une Haute Cour a récemment indiqué que le retrait de l’Afrique du Sud était «inconstitutionnel et invalide», et a ensuite ordonné au gouvernement de révoquer la demande. L’affaire avait été portée devant les tribunaux par l’opposition principale, l’Alliance démocratique (DA).
Le Burundi est le seul pays africain à se retirer de la Cour Pénale Internationale. La décision de l’Afrique du Sud de rester à la CPI suit celle de la Gambie. Le président Adama Barrow a révoqué l’avis de retrait de Jammeh.