Le 31 Juillet 2018 devra se tenir le prochain sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Une réunion qui devra trancher sur la crise socio-politique togolaise. Mais, le 27 Juin, à Lomé, les présidents facilitateurs ont, à travers une batterie de recommandations, jeté les bases.
Les présidents du Ghana Nana Dankwaa Akuo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée ont emmené les deux parties, après consultation du Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à s’accorder sur un minimum pour disent-ils, apaiser le climat et faire le reprendre le cours normal de la vie au Togo.
Entre autres, la libération des personnes arrêtées pendant les manifestations, le droit de manifester à l’ensemble du territoire national dans le respect de l’ordre publique et des lois en vigueur. « Ils (les deux présidents facilitateurs ndlr) invitent les citoyens à collaborer avec toutes les autorités compétentes afin de retrouver les armes emportées », fait noter la déclaration finale.
Les députés devront poursuivre leurs activités, conformément à la Constitution, au-delà de l’échéance prévue. « Durant cette période, les préparatifs des élections restent suspendus. Etant entendu qu’il est souhaitable que les élections se tiennent avant fin Novembre 2018 », ont insisté les présidents du Ghana et de la Guinée.
Aussi, tous les partis politiques, les forces vives sont appelés à s’abstenir de tout acte et agissement susceptible de de constituer une menace à la paix et la stabilité du pays et de la sous-région.
« Nous avons réitéré notre volonté et engagement à collaborer avec les autres acteurs politiques en vue de la mise en œuvre des réformes et tout ceci, dans le respect de l’ordre constitutionnel et des principes de la démocratie et de l’état de droit », a dit le ministre togolais Gilbert Bawara.
Du côté de la Coalition des 14 partis de l’opposition, on dit attendre fort du prochain sommet de la CEDEAO. « L’essentiel des mesures à prendre pour une sortie de crise va être examinée par la CEDEAO. Ils n’ont pas agi ici (réunion de Lomé ndlr) dans l’intention de faire une proposition de sortie de crise », a confié Kafui Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la C14.
‘Le 31 Juillet 2018 devra se tenir le prochain sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO. Une réunion qui devra trancher sur la crise socio-politique togolaise.’
Comment traiter le fait que des hommes, se disant dirigeants, s’instituent en sources de souffrance pour les populations?
Les principes qui déterminent la crise socio-politique au Togo étaient les mêmes qui expliquaient la crise ivoirienne, celle du Burkina Faso, de la Guinée Bissau, de la République Centrafricaine, du Burundi, etc, etc, des crises
qui transforment la vie en condamnation.
Ces principes s’enracinent eux-même dans une culture psychologique, c’est à dire, une absence du sens des mesures, de la retenue de soi, de l’humilité. Une culture psychologique qui pose comme axiome, la conquête, la domination de l’autre et ce par tous les moyens. Ainsi, ces hommes deviennent, avec des soutiens racistes et esclavagistes, des prédateurs des populations.Ils tuent nos parents en Afrique et détruisent nos vies en dehors de l’Afrique.
Alors, si c’est un mal, les vies détruisent par des hommes habités par le diable, c’en est un terrible de s’y résigner. C’est pourquoi, au Togo, nous peuple Togolais avons l’obligation sacrée de résistance et de pardon. Résistons le diable, c’est à dire ce régime et ses soutiens racistes et esclavagistes et pardonnons leurs crimes. Faure Gnassingbé doit partir.
‘Les présidents du Ghana Nana Dankwaa Akuo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée ont emmené les deux parties, après consultation du Chef de l’Etat togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, à s’accorder sur un minimum pour disent-ils, apaiser le climat et faire le reprendre le cours normal de la vie au Togo.’
Avancer l’idée de ‘reprendre le cours normal de la vie au Togo, revient à supposer que le Togo, plus précisément le régime était normal. Or, le Togo a depuis 1967 au moins, toujours été une tyrannie. Et en toute certitude, il ne peut y avoir la réalité d’une vie normale dans une tyrannie, car, le principe qui est à la racine de la tyrannie, c’est justement la crainte, il faut que le peuple craigne, il faut que la population ait peur, c’est ce qui explique toutes ces violences, ces assassinats, etc. Et c’est pourquoi pour qu’il y ait une normalité de la vie au Togo, il faut une rupture. Une rupture d’avec ce qui était, c’est à dire, le régime tyrannique et une ouverture vers un avenir autre, un avenir fait d’un changement dans la conduite, c’est à dire, le sens des mesures, l’humilité et la retenue de soi, le sens de la délibération et du jugement qui fondent le lien social, la concorde politique et le développement économique.
Pour ce faire, Faure Gnassingbé doit partir après quinze ans de pouvoir cumulés aux trente huit ans de son père et nous peuple Togolais devons pardonner les crimes de ce régime. Car, ce régime dans son mal, dans sa violence, dans ses assassinats est aussi victime du même diable. Ce démon qui l’incline à être tel.
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