Le vœu fort du Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT), c’est que le Togo arrive à être le « pays modèle » en Afrique en terme de respect des droits de l’homme. Le directeur exécutif du Cacit, Gislain Nyaku l’a fait savoir à ses pairs d’Afrique, en présence des professionnels des médias.
Cette déclaration a été faite en marge d’une rencontre du groupe de travail sur la migration et la torture en Afrique qui s’est tenue les 16 et 17 décembre 2019 à Lomé. Pour M. Nyaku, le Cacit veut accompagner le Togo afin de devenir une plaque tournante de la préservation des droits de l’Homme. en Afrique.
Mais, ce n’est pas sans challenge. « Certes, c’est un challenge mais en même temps ce serait un acquis comme le fait le Rwanda sur d’autres sujets. Les gens viendront ici pour organiser des conférences juste parce-qu’il y a un cadre propice au Togo », a-t-il indiqué et d’ajouter «C’est aussi une question d’engagement du côté des autorités afin que des rencontres régionales sur les questions spécifiques des droits de l’homme soit faites au Togo », a-t-il ajouté.
M. Nyaku espère que la société civile dans son ensemble y compris les journalistes, les autorités et tous les acteurs pertinents soutiennent l’initiative pour que le Togo puisse avoir cette image au niveau internationale.
Déjà, le Togo par le truchement de Yackoley Kokou Johnson, représentant permanent du pays auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, a été élu au poste de vice-président et désigné rapporteur. Si cette fonction est pour la durée du 1er janvier au 31 décembre 2020, le Cacit le voit comme une aubaine pour faire changer la donne au Togo.