Lomé sera la capitale qui promeut la paix. La capitale accueille les 22 et 23 mai 2013, une conférence régionale sur les armes à sous-munitions.

L’utilisation, la production, le transfert et le stockage des armes à sous-munitions ne cessent de causer des conséquences dommageables sur les populations. Les civils sont les plus exposés. Dans la perspective de limiter ces conséquences, il s’est avéré impératif de se doter d’un instrument juridique qui réglemente l’utilisation des armes à sous-munitions.

La conférence de Lomé devra vulgariser la Convention sur les armes à sous-munitions en Afrique mais aussi de cogiter sur les voies et moyens pouvant permettre de résoudre les challenges auxquels sont confrontés les Etats dans la ratification ou l’appropriation la Convention. Elle s’inscrit dans la ligne droite du plan d’action tel adopté à Accra au Ghana en 2012. A la sortie de la conférence, il est attendu des Etats et gouvernements participants de faire des progrès d’ici la quatrième réunion des Etats parties qui devra se tenir en septembre prochain à Lusaka en Zambie.

Il est attendu à cette conférence, des représentants de gouvernement avec pour objectif d’arriver à terme à universaliser la Convention. Le Maroc et tous les Etats et gouvernements membres de l’Union africaine sont attendus à Lomé. Ces Etats et gouvernements sont classés en trois (3) catégories, les Etats signataires, les non signataires et les Etats partie. Le Togo est Etat partie.

La Convention sur les armes à sous-munitions, précisons-le, a été adoptée à Dublin le 30 mai 2008. Elle a ensuite été ouverte à la signature à Oslo le 3 Décembre de la même année. Ces événements historiques ont marqué la venue à l’existence d’un nouvel instrument juridique international, et la conclusion du «Processus d’Oslo». Le processus d’Oslo a été lancé le 23 Février 2007, avec une déclaration adoptée par 46 États dans la capitale norvégienne. Il a consisté en une série de réunions qui ont cherché à compléter un traité international qui interdise l’utilisation, la production, le transfert et le stockage des armes à sous-munitions. Le processus a permis d’établir un cadre de coopération et d’assistance permettant de fournir les soins et la réadaptation des survivants et de leurs communautés, la dépollution des zones contaminées, l’éducation au risque et de la destruction des stocks d’armes à sous-munitions interdites.

Cette conférence, faudra-t-il le rappeler, est organisée par le gouvernement du Togo avec le Ghana, la Zambien et surtout avec l’appui de la Norvège.

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