Les membres de la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples étaient en séminaire de sensibilisation à Lomé le mardi 13 mai 2014 en présence des émissaires du gouvernement togolais et de l’appareil judiciaire. Le président de la Cour suprême de Lomé a annoncé l’intention du gouvernement togolais d’accompagner la Cour.

 « La Cour africaine des droit de l’Homme et des peuples, votre nouveau partenaire pour le renforcement de la protection des Droit de l’Homme en Afrique », c’est autour de ce thème qu’a tourné la rencontre.

C’est la première fois que le Togo accueille les Juges de la Cour africaine. L’une des grandes attentes est de poursuivre les mécanismes pour permettre aux citoyens de saisir directement la Cour sur les abus en matière de droits de l’homme. Pour le président de la Cour suprême Akakpovi Gamatho, le Togo  est disponible pour soutenir la Cour dans toutes ses dimensions.

Le ministre togolais de la justice, garde des sceaux, Koffi Essaw a rappelé les efforts du gouvernement dans la protection des droits humains.

Maître Christine Ekue-Kouvahey, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Togo a annoncé l’ouverture prochaine du Bureau de « la voix des sans voix » auprès du Barreau de l’Ordre des Avocats du Togo afin, précise-t-elle, d’écouter et assister gratuitement les personnes démunies.

Le Togo, faut-il le préciser, est représenté à cette Cour par le juge Kimelabalou Aba pour un mandat de six ans rééligibles une seule fois comme les dix (10) autres ressortissants des États parties.

La Cour a été créée par le Protocole relatif à la charte africaine des droits de l’homme et de peuples au sein de l’organisation de l’Unité africaine et adopté à Ouagadougou le 10 juin 1998 et entré en vigueur le 25 juin 2004. Elle  a pour mission de renforcer le système de protection des droits de l’Homme en Afrique.

Voltic Togo