Le Chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé lors de son discours au sommet
Sept (7) mois après le sommet de l’Union africaine sur l’économie bleue, à Lomé, le Togo reste le seul État membre, à ce jour, à avoir déjà signé et ratifié la Charte de Lomé. C’est ce que la rédaction d’Africa rendez-vous a appris auprès de l’Union africaine.
A cette allure, le Togo reste seul à avoir tout bouclé. Seul mais pas esseulé. En Octobre 2016, plus de 30 pays africains ont adopté à Lomé la charte sur la sûreté et la sécurité maritime.
Lors de la 682ème réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA, le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé a été vivement félicité pour avoir été désigné comme leader de l’UA en ce qui concerne les questions liées à la sureté et à la sécurité maritimes en Afrique, contribuant ainsi au renforcement de la paix et de la sécurité sur le continent.

Devra-t-on le rappeler, la charte propose de coordonner les actions entre les pays du continent pour lutter contre la piraterie et les trafics de drogue, d’armes et d’êtres humains sur les côtes africaines. Le document va s’intégrer à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et pour les océans à l’horizon 2050, adoptée en 2012.

Il faut le souligner, l’UA dispose d’une stratégie intégrée africaine pour les mers et les océans (AIM 2050) et et d’un plan d’action adoptés par la 22ème session ordinaire de la Conférence de l’Union, en janvier 2014.

En Afrique, sur les 54 pays, 38 sont des États sont côtiers avec un total de 13 millions de km2 de zones économiques maritimes et 17% des ressources mondiales en eau douce. 90% des importations et exportations transitent par la mer et un nombre important des corridors commerciaux maritimes les plus stratégiques se trouvent dans l’espace maritime africain.

Voltic Togo