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Les 15 chefs d’Etats de la Communauté Economique de l’Afrique de l’Ouest ont sacrifié 31 députés dont l’élection est contestée. C’est l’une des décisions prises au cours de leur sommet extraordinaire tenu en visioconférence le 27 juillet 2020, pour une sortie de crise.

Les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays de l’espace Cedeao ont réclamé la tenue d’élections législatives partielles jugeant « illégaux », les 31 députés élus.

« Ces décisions doivent être mise en application avant le 31 juillet 2020 » à déclaré le chef de l’Etat nigérien Mahamadou Issoufou, président en exercice de la CEDEAO.

La majorité du président Malien, Ibrahim Boubacar Keita devra donc tout mettre en œuvre pour obtenir ces démissions ainsi que du président de l’hémicycle, pour ouvrir la voie à des élections partielles.

L’assemblée nationale malienne compte 147 députés.

A se fier à la décision des Chefs d’Etats de la CEDEAO, les 116 députés restants vont continuer à siéger au parlement. 3 membres de la cour constitutionnelle vont être désignés par le parlement une fois la démission des 31 députés actée.

Pour rappel, la Cedeao prévoit entre autres, une recomposition de la cour constitutionnelle, la formation rapide d’un gouvernement d’union nationale et brandit la menace de sanction contre tous ceux qui vont mettre en échec le plan de sortie de crise.

Voltic Togo