Les assassinats perpétrés à Kidal dans le nord du Mali ne cessent d’indigner la communauté malienne et internationale. Les premiers responsables de la Mission de l’UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) se sont indignés et exigent la libération des otages.
Le représentant de la Misahel, Pierre Buyoya, dans une correspondance dont Africa Rendez-vous a obtenu copie, s’est indigné de ces assassinats perpétrés les 17 et 18 Mai 2014 à Kidal, dans le nord du pays. « Ces actes ne doivent ni continuer ni rester impunis, tout comme les autres crimes commis au cours de ces évènements. Les responsables de ces crimes doivent être rapidement identifiés et sanctionnés conformément aux lois en vigueur », a-t-il dit.
Le Représentant de l’Union Africaine a aussi exigé la libération « immédiate et sans conditions » de toutes les personnes détenues dans le cadre de ces évènements.
Ces actes qui interviennent la veille de la célébration de l’accession du pays à la souveraineté internationale se sont soldés par deux civils, et six officiels maliens tués, avec la prise en otage d’une quarantaine de fonctionnaires.
Bamako y voit une « déclaration de guerre » et dit se préparer à lui apporter les « réponses qu’il faut ».