Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, pays médiateur dans la crise malienne, est parti ce mercredi 12 juin pour Bamako pour arracher l’accord des autorités maliennes au compromis conclu avec les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali.

Le ministre Djibrill Bassolé est parti à bord d’un avion des Nations unies pour la capitale malienne. A se fier à la dépêche d’AFP, il s’entretiendra avec le président par intérim Dioncounda Traoré pour lever les derniers blocages.

Un accord doit permettre un retour de l’armée malienne à Kidal (nord-est), jusque-là refusé par les mouvements armés touareg, dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

Mais la signature, attendue hier, a dû être retardée du fait des autorités maliennes, qui veulent retoucher le document d’ores et déjà accepté par la délégation conjointe touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

Si les blocages sont levés, « l’accord pourrait être paraphé à Ouagadougou » avec l’émissaire principal de Bamako dans ces discussions, l’ancien ministre Tiébilé Dramé, selon la source au sein de la délégation du ministre burkinabè.

Selon une source proche du pouvoir malien, un accord pourrait être conclu « ce soir, ou demain ».

Cet accord doit permettre la tenue à Kidal de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.

 Africardv avec AFP

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