Le Forum panafricain pour la paix et le développement (PaxAfricana) réagit sur la situation désolante que vivent une fois encore les Malien, mieux, les populations de Kidal. Dans une déclaration dont la rédaction d’Africa Rendez-vous a obtenu copie, la fondation d’Edem Kodjo, ancien secrétaire de l’OUA (aujourd’hui UA), appelle la Communauté internationale à la rescousse.

PaxAfricana se dit étonnée des réactions molles provenant de la communauté internationale autour du développement du différend au Nord-Mali, en l’occurrence toutes les Organisations internationales et puissances mondiales qui ont œuvré pour un rapide retour à l’ordre constitutionnel sur le sol malien, au lendemain de « l’Opération Serval ».

« Aujourd’hui plus que jamais, tout doit être mis en œuvre auprès des partenaires du Mali par la communauté internationale, dans le cadre de pourparlers inter-maliens, pour une clarification de la situation », soutient Edem Kodjo et de poursuivre « Aucune partie aux négociations visant le Nord-Mali ne peut s’arroger le droit de s’insurger contre ou de défier un emblème du pouvoir central de Bamako, alors qu’au même moment, elle reconnaît l’exercice de la souveraineté des actuelles autorités maliennes sur l’ensemble du territoire national ».

Il est donc clair pour PaxAfricana que les actes de violences imputables au MNLA ces derniers mois ne doivent plus être passés sous silence par la communauté internationale.

La partie nord du Mali en l’occurrence Kidal est tombée dans les mains de groupes armés assimilés au Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Elle est devenue le théâtre de plusieurs actes de violence dont celui des 16 et 18 Mai qui ont engendré au moins 36 morts.

Voltic Togo