Que dit l’opposition togolaise des recommandations des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur la feuille de route de sortie de crise ? Nathaniel Olympio, président par intérim du Parti des Togolais n’exclut pas la reprise des manifestations et estime que l’heure est venue d’être plus percutant.
La Coalition des 14 partis regrette que le sommet n’ait pas examiné la question de transition et de la participation ou non du Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé aux prochaines élections.
Dans une interview exclusive accordée à la rédaction d’Africa rendez-vous, Nathaniel Olympio estime n’attendre rien du sommet de Lomé et que d’ailleurs les recommandations sont sans surprise.
« Les manifestations sont des instruments que la Constitution met à la disposition du peuple togolais. Et il faut justement que nous soyons plus percutants dans ce qu’il adviendra, dans l’organisation des manifestations. Oui il faut des manifestations, oui il faut des démarches diplomatiques très importantes », confie Nathaniel Olympio.
« Il y a des Chefs d’Etat qui sont venus et qui n’ont jamais entendu parler de nos revendications, qui n’ont jamais écouté quelqu’un de la Coalition. Il faut maintenant aller vers les gens, défendre notre position avec fermeté et engagement », a-t-il renchéri.
Rappelons qu’à la veille de la tenue de ce sommet, Nathaniel Olympio a appelé la jeunesse de la CEDEAO à a rescousse.
Nathaniel Olympio: « l’heure est venue d’être plus percutant… »
Absolument, il faut intensifier les manifestations. Il faut refuser, il faut résister. Après plus de cinquante ans avec sa cortège de morts, de blesser, de ruiner, d’exilés, etc, etc. la résistance devient un devoir sacré.
Nathaniel Olympio: « l’heure est venue d’être plus percutant… »
Absolument, il faut intensifier les manifestations. Il faut refuser, il faut résister. Après plus de cinquante ans avec sa cortège de morts, de blesser, de ruiner, d’exilés, etc, etc. la résistance devient un devoir sacré.