Le Sénateur de l’Etat d’Abia, Uche Chukwumerije a prévenu le 22 janvier à Abuja, les leaders du Forum des Aînés du Nord (NEF) sur le risque qu’ils encouraient en voulant traduire devant la Cour Pénale Internationale (CPI), le Lieutenant-Général Azubuike Ihejirika, l’ex Chef d’État-major de l’Armée nigériane, ainsi que six autres Officiers.

A l’origine de cette menace judiciaire, le NEF a accusé l’ex Chef d’État-major d’exécution extrajudiciaire de populations civiles par des soldats à Baga une ville dans l’État de Borno au Nigeria. L’opération de l’Armée dans cet État était destinée contre le groupe islamiste Boko Haram.

En mettant en garde le NEF, le Sénateur du parti PDP au pouvoir estime que cette démarche judiciaire n’apportera de profit à personne dans le pays.

Des motifs cachés derrière la menace du NEF, le Sénateur d’Abia a expliqué que la présumé poursuite de l’ex Chef d’Etat-major dans cette affaire juste après avoir été relevé de son poste, traduit un certain acharnement des Ainés du nord contre l’accusé.

En se référant à un passé qui avait ensanglanté une partie du Nigeria, le Sénateur Chukwumerije a déclaré que la tentative des leaders du nord du pays à vouloir traduire Ihejirika et six autres Officiers à la CPI va forcer les populations du sud à traduire le Nigeria devant cette même Cour pour les plus de deux millions de personnes tuées pendant la guerre de Biafra. Et, bonjour une probable guerre civile.

Rappelons que pendant la guerre du Biafra, Chukwumerije  a été le chargé à l’information du Biafra.

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