Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari

La santé du Chef de l’État Nigérian, Muhammadu Buhari, inquiète fort les populations et pour cause, le numéro Nigérian a raté pour la troisième fois consécutive, le conseil des ministres.

Cette absence du président du pays relance une fois encore les inquiétudes sur son état de santé, malgré les déclarations rassurantes de son épouse. Le vice-président Yemi Osinbajo a siégé à la tête du conseil hebdomadaire, après avoir assuré l’intérim de la présidence pendant plus de 8 semaines, lors d’une absence prolongée du Chef de l’État, pour un congé médical à Londres, conformément à la Constitution.

La semaine dernière, le porte-parole de la présidence a assuré que le Chef de l’État, âgé de 74 ans, travaillait « depuis la maison » et qu’il avait besoin de se reposer après son traitement en Angleterre, sans donner davantage de précisions sur la nature de sa maladie.

S’exprimant sur Twitter, Aisha Buhari, a déclaré mardi soir que son époux « continue à remplir ses devoirs pendant toute cette période », et que son état de santé « n’est pas aussi grave que ça en a l’air ».

Pourtant, le président ne s’est pas non plus rendu à la mosquée pour la prière hebdomadaire vendredi dernier, ni au mariage de l’un de ses petits-fils samedi, alimentant les rumeurs mais aussi les appels à sa vacance du pouvoir.

Mardi, des membres de la société civile nigériane se sont unis pour appeler le président à se mettre en congé du pouvoir, assurant que ses problèmes de santé ne lui permettaient plus de diriger le pays.

La question de la santé du chef de l’État est sensible au Nigeria depuis qu’en 2010, le président Umaru Yar’Adua est décédé de problèmes rénaux, longtemps cachés au grand public.

Si le président Buhari devait ne plus exercer le pouvoir, il serait normalement remplacé par le vice-président Osinbajo jusqu’à la prochaine élection prévue en février 2019.

Avec l’AFP

Voltic Togo