L’Organisation des nations-unies s’arc-boute pour obtenir la libération des jeunes lycéennes de Chibok. Le représentant spécial du secrétaire général pour l’Afrique de l’ouest, Said Djinnit présidé la finalisation, avec l’équipe de pays du Nigéria, d’un ensemble intégré de mesures.
Le paquet d’appui intégré des Nations Unies comprend des mesures à court terme destinées à fournir un appui aux familles des filles, à leurs communautés. Selon Said Djinnit, un appui psycho-social est également prévu pour les lycéennes une fois qu’elles auront été libérées. Le paquet de mesures vise également le moyen et long terme car, a-t-il indiqué, les régions concernées ont de toute évidence besoin d’un important niveau de redressement socio-économique afin d’atteindre le même niveau de développement que le reste du pays.
« À l’heure actuelle, les menaces auxquels font face un pays doivent être considérées comme une menace pour la région entière », a affirmé Said Djinnit.
Devra-t-on le rappeler, plus de 200 lycéennes ont été enlevées par Boko Haram, le 14 avril dernier, à Chibok, dans l’État de Borno, au Nigeria.