Depuis le 10 avril 2015, s’est ouverte la campagne électorale avec les opérations de charme de tous les candidats y compris le président sortant, Faure Gnassingbé en lutte pour un troisième mandat. C’est une séduction qui frôle le viol avec des gadgets.
Des porte-clefs, des stylos, des éventails, des casquettes, des affiches sur des bouteilles de vin et de pâte alimentaire, des T-shirt et pagnes, bref des gadgets de tout genre aux couleurs et à l’effigie des candidats, sont distribués. Objectif, « acheter » l’électorat.
Durant toute cette campagne, le parti du président est en tête avec la confection des gadgets à telle enseigne que des doutes plantent sur le respect le plafond de financement de campagne. Les autres candidats de l’opposition sont bien à la traîne. Par manque de moyens?
Le Code électoral est pourtant bien clair là-dessus. L’article 72 stipule que » Pendant la durée de la campagne électorale, sont interdites des pratiques publicitaires à caractère commercial par voie de presse, de radiodiffusion et de télédiffusion, les dons et libéralités en argent ou en nature à des fins de propagande pour influencer ou tenter d’influencer le vote… « .
Par ailleurs, il urge de rappeler que l’article 74 du CE, interdit aux associations et organisations non gouvernementales apolitiques et a fortiori, celles qui bénéficient des concours et privilèges octroyés par l’Etat togolais de soutenir des candidats pendant la campagne électorale.
C’est le titre qui m’a touché 🙂
Présidentielle 2015 : Séduction et viol avec des gadgets! http://t.co/Humc6VCC4y #TGPR15