Ils étaient des milliers jeunes, hommes et femmes à se mobilier à Lomé pour réclamer eux aussi la libération des 223 jeunes lycéennes kidnappées au Nigeria. Une marche à travers les artères de la capitale jusqu’à l’Ambassade du Nigeria a eu lieu le 15 Mai 2014.
Le rouge, c’était la couleur choisit pour exprimer leur mécontentement. De façon spontanée, des organisations de femmes se sont mobilisées. Elles veulent à travers cette mobilisation, interpeler les autorités nigérianes à tout mettre en œuvre pour « l’arrêt immédiat et sans condition des violences perpétrées par Boko Haram et leurs groupes armés afin qu’ils renoncent à leur campagne illégale et contreproductive de violence contre les civils ».
« Nous demandons aux autorités nigérianes, en collaboration avec les présidents de la sous-région, de s’engager à œuvrer davantage pour obtenir la libération de ces jeunes filles, pour protéger les civils et traduire en justice les responsables présumés de ces attentats », a martelé au nom de ces organisations, Sélom Christelle Mensah (au micro), la chargée de Communication du Groupe de réflexion femmes, démocratie et développement (GF2D/CRIFF).
Pour ces organisations, il urge de conjuguer tous les efforts afin de mettre fin aux torts que la nébuleuse Boko Haram ne cesse de créer aux familles au nord du Nigeria.
A en croire l’Ambassadeur du Nigeria au Togo, Matthew Adoli (entouré de femmes) , le pays n’a cessé de multiplier des actions dans ce sens. « Je tiens à vous informer sur une note d’optimisme que les lycéennes seront bientôt sauvées, grâce aux efforts positifs du président Goodluck Jonathan, ainsi que de la collaboration avec la Communauté Internationale y compris le Togo », a-t-il dit.
Un peu comme le Togo, des organisations ont manifesté au Ghana, au Mali, au Sénégal et bien d’autres encore. L’objectif reste le même : #BringBackOurGirls.
De retour de la marche, pour AFRICARDV