La République française se montre préoccupée par la situation qui prévaut en République de la centrafrique. En marge d’un tête-à tête avec son homologue guinéen, le président français, François Hollande dit craindre un génocide en centrafrique et réaffirme la position d’envoi d’hommes supplémentaires dans le pays.

« La République centrafricaine est au bord du génocide », a déclaré, jeudi,  le Quai d’Orsay. Pour le Président français, la situation qui y prévaut actuellement est bien critique. Il dit réafformer son soutien à accompagner le processus que les Nations Unies sont sur le point d’engager.

Dès septembre, l’envoi de 300 soldats supplémentaires avait été évoqué dans l’entourage présidentiel. Sur place, ils sont déjà 400 hommes pour sécuriser notamment l’aéroport (de Bangui, Ndlr) et protéger les ressortissants français.

Alpha Condé, le président guinéen a de son côté, annoncé que son pays  allait «envoyer 927 soldats» à Gao et Tombouctou au plus tard en mars 2014. «Il faut libérer le Mali définitivement» des islamistes toujours actifs au nord et « nous sommes décidés à accompagner IBK (le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, Ndlr) dans la bataille pour l’unité du Mali», a-t-il dit.

La Centrafrique continue de s’enfoncer dans le chaos, au rythme des violences quotidiennes dans les provinces reculées comme à Bangui, ce qui a poussé lundi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon à demander l’envoi de 6.000 Casques bleus.

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