La direction générale des élections a rejeté l’inscription sur les listes électorales de Karim Wade, le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade et candidat déclaré du Parti démocratique sénégalais.
Avec la nouvelle constitution en vigueur au Sénégal, l’inscription sur les listes électorales est une condition obligatoire pour être candidat à la présidence.
Ce rejet est justifié par l’article L31 du code électoral sénégalais qui stipule qu’un individu condamné à une peine de prison de cinq ans ou plus ne peut devenir électeur.
Il a introduit une demande d’inscription sur les listes électorales. Sa demande a été rejetée pour l’un des motifs que nous avons cités tout à l’heure, le cas des personnes figurant et cité à l’article L31 du code électoral Bernard Casimir Cissé, Direction générale des élections.
Karim Wade a été gracié en juin 2016 après trente-huit mois de prison par le président Macky Sall.
En mars 2015, il avait été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à six ans de prison ferme et plus de 200 millions d’euros d’amendes.
Il vit en exil au Qatar.
Avec BBC Afrique
Le Président Wade en confiant à une seule personne, son enfant un portefeuille ministériel qui regroupe plusieurs départements a précipité son propre enfant sur la voie qui l’a amené où il est aujourd’hui. Mr Wade a manqué d’inculquer la nécessité de l’humilité, de la retenue de soi et du sens des mesures à son fils en faisant de lui le Ministre de la Coopération Internationale, de l’Aménagement du territoire et des Transport aériens.
Ce Karim Wade lui-même qu’on dit éduqué a manqué de démontrer comment le cursus studiorum, a su façonner son être. C’est à dire, sa conduite.
Nous ne pouvons plus nous permettre en Afrique, ce continent meurtri dans sa chair et dans son âme par la folie des hommes, de nous laisser trimbaler par l’enfantillage et l’immaturité, c’est à dire, ceux et celles qui ignorent la souffrance de l’Afrique et des Africains.