Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) se penche une fois encore sur la situation qui prévaut en Somalie. Au cours de sa 379ème réunion a relevé que les forces de l’AMISOM ont atteint leurs limites opérationnelles. Le Conseil a appelé à l’action du Conseil de sécurité des nations Unies.
« Les forces de l’AMISOM ont atteint leurs limites opérationnelles et ne sont plus en mesure de poursuivre leurs opérations d’expansion pour les futures opérations en Somalie », c’est la préoccupation essentielle du Conseil de paix et de sécurité formulée au cours de sa réunion du 13 juin. La Présidente de la Commission devra saisir dans le Conseil de sécurité des Nations unies pour solliciter son appui et mobiliser le soutien nécessaire en faveur des Forces nationales de sécurité somaliennes (SNSF) et de l’AMISOM.
Pour le Conseil de paix et de sécurité, l’intervention du Conseil de sécurité des Nations devra permettre de « consolider leur (SNSF & AMISOM ndlr) contrôle sur les territoires recouvrés et de continuer à étendre l’autorité de l’État ». Cela passera par la fourniture à la Mission de multiplicateurs de force et soutiens additionnels requis, au renforcement de la mise en œuvre du dispositif d’appui logistique des Nations unies à l’AMISOM. Le Conseil de sécurité des Nations Unies devra autoriser la fourniture d’une assistance logistique de base aux SNSF par le Bureau d’appui des Nations unies à l’AMISOM (UNSOA).
La mise à disponibilité de fonds devra provenir du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Pour le CPS, la stabilisation à long terme et la reconstruction de la Somalie nécessitent l’implication effective du Système des Nations unies, des institutions financières internationales et des partenaires bilatéraux. Le CPS insiste sur l’importance d’un appui soutenu, y compris des mesures d’allégement de la dette somalienne.
Le CPS dit réitérer son appel au Conseil de sécurité des Nations unies pour qu’il envisage « des mesures novatrices et orientées vers l’action en vue de la transformation de l’AMISOM en une opération onusienne, au regard de l’amélioration de la situation dans certaines parties du pays qui permettent maintenant une présence renforcée des Nations unies sur le terrain ».
