Les Etats africains sont en fête, ils célèbrent les 50 ans d’existence de l’OUA/UA et des 21 ans de l’Union africaine. Au sommet couplé à la célébration, le Chef de l’Etat a une fois encore brillé par son absence.

Pour une nième fois, le Chef de l’Etat togolais Faure Essozimna Gnassingbé est absent à la grande rencontre de ses pairs. Contrairement à ses homologues du continent qui ont fait feu de tout bois pour être à ce grand sommet de l’Union africaine, surtout que de grandes sommités y sont attendues, le président Gnassingbé a préféré ne pas y être. Il s’est fait représenter par le premier ministre Séléagodzi Arthème Ahoomey-Zunu et comme toujours, le Ministre des affaires étrangères Eliott Ohin.

L’absence du Chef de l’Etat togolais aux festivités marquant le 50e anniversaire de l’Union africaine (ex-OUA) à Addis Abeba, est sans surprise pour les observateurs avisés de la scène politique togolaise. Au 20ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement qui s’est ouvert le 27 janvier à Addis-Abéba, en Ethiopie, le président togolais Faure Gnassingbé s’est abonné aux absents.

Le motif de l’absence du président Faure Gnassingbé à Addis Abéba n’est jamais expliqué. Mais une chose est sûre, le Togo traverse depuis l’élection présidentielle de 2010, une série de contestations sociopolitiques sans précédent. Les acteurs de l’éducation s’en sont mêlées depuis janvier 2013, réclamant de meilleures conditions de vie.

Lomé et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) appellent les Togolais à des élections législatives dans la première semaine du mois de juillet. L’opposition s’y oppose. Les partenaires en développement notamment l’Union européenne se retire de l’organisation d’un nouveau dialogue franc et sincère.

Voltic Togo