Ce second tour de l’élection présidentielle est pour les Béninois une étape décisive dans leur marche démocratique. Comme ce fut le cas entre Nicéphore Soglo et Mathieu Kérékou en 1991 où les Béninois ont eu à choisir entre la continuité et le changement, c’est le même scénario qui se présente aujourd’hui (2016).

En 1991 Mathieu Kérékou incarnait la continuité, en 2016 c’est Lionel Zinsou qui veut continuer « l’œuvre » de Yayi Boni. Tout comme Nicéphore Soglo, 25 ans plus tôt, Patrice Talon se veut le porte flambeau du changement, lui et sa coalition préfèrent le terme « rupture ».

Les Béninois se disent prêts pour opérer leur choix. Ce samedi 19 mars 2016, à Cotonou dans la périphérie d’Akpakpa, à quelques centaines de mettre du siège de campagne de Lionel Zinsou, c’est la sérénité totale. Pas d’indécis, du moins parmi ceux que nous avons rencontré. Ils attendent que le jour se lève pour aller élire leur président pour le prochain quinquennat.

Certains observateurs indiquent que le taux de participation pourrait connaitre une baisse, sachant qu’au premier tour ce taux était de 64,03%.

Pour rappel en 1991, les Béninois ont confié la destinée de leur pays à Nicéphore Soglo avant de remettre les clés du palais de Marina à Mathieu Kérékou 5 ans plus tard.

Voltic Togo