La Cour constitutionnelle a dévoilé, le 20 janvier 2025, la liste définitive des 89 candidats retenus pour les élections sénatoriales. Parmi les 92 candidatures transmises par la commission électorale nationale et indépendante (CENI), 78 proviennent de partis politiques et 11 sont indépendantes. Ces élections, prévues pour le 15 février 2025, vont permettre d’élire 41 sénateurs pour représenter les 39 préfectures du pays.

Les candidats disposent d’un délai de 48 heures pour s’acquitter de leur caution, fixée à 300 000 FCFA pour les hommes et 150 000 FCFA pour les femmes. Cette étape valide définitivement leur participation et marque le début d’une campagne électorale.

Les sénatoriales, une première sous la 5e République

Ces élections s’inscrivent dans le cadre de la 5e République, proclamée en 2024 après des réformes constitutionnelles controversées. Cette République a instauré un Sénat comme deuxième chambre du Parlement, un mécanisme censé renforcer la représentativité territoriale et l’équilibre institutionnel.

Les scrutins précédents, notamment les législatives et les municipales, ont souvent été marqués par des tensions, des accusations de fraude et un faible taux de participation, ce qui reflète une certaine désillusion des citoyens envers le processus démocratique.

Les 41 sénateurs élus auront pour mission de représenter les collectivités locales, ce qui pourrait permettre de mieux faire entendre les préoccupations des territoires ruraux souvent marginalisés dans les politiques nationales.

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