La question de détention de Pascal Bodjona, ex homme fort du régime Gnassingbé, revient sur le tapis avec une déclaration d’Amnesty International. L’organisation appelle soit à juger soit à libérer Pascal Akoussoulèlou Bodjona.

Pour Amnesty International, il est impérieux pour Lomé de respecter une décision de la Cour de justice de la CEDEAO rendue depuis le 24 Avril 2015, demandant de juger ou libérer l’ancien ministre de l’administration territoriale, porte-parole du gouvernement.

L’homme a été inculpé le 11 Septembre 2012 dans une affaire dite « d’escroquerie internationale« . Il a été mis aux arrêts à son domicile le 1er septembre 2012, quelques jours seulement après son éviction du gouvernement. L’ancien homme fort du régime dit y voir un « acharnement judiciaire et une incarcération aux mobiles politiques« .

François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest chez Amnesty International fait observer que les détentions arbitraires et l’absence de mise en œuvre des décisions d’institutions régionales ou internationales de droits de l’homme sont deux problèmes récurrents au Togo.

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