Le lundi 26 Mai 2013, deux ténors du collectif sauvons le Togo (CST) ont été priés de plier bagage pour la poursuite du dialogue. Après une petite résistance Zeus Ajavon et Wolou Komi (photo) s’y sont pliés. Ce dernier revient à la charge pour dit-il, mieux s’expliquer.

Dans une note dont la rédaction d’Africa Rendez-vous a obtenu copie, le porte-parole du PSR, Wolou Komi indique que leur départ du dialogue était sur insistance des émissaires du gouvernement, du parti au pouvoir mais aussi de son désormais allié UFC.

« Dans la salle, les représentants du gouvernement, ceux du parti UNIR et de l’UFC ont considéré que ma présence et celle de Maître Ajavon étaient une entorse aux principes retenus, puisque je n’étais pas membre du parti ADDI », a-t-il écrit et de poursuivre « Il était aussi demandé à Maître Ajavon de dire clairement s’il était membre de l’ANC ».

Selon ses explications, les chefs des délégations de l’ANC et de l’ADDI ont clairement exprimé leur droit de composer leur délégation en toute liberté avec des citoyens togolais.

Devra-t-on préciser que pour participer au dialogue, il fallait être d’un des partis politiques représentés au parlement. Pour le PSR, ces exigences ne sont pas destinées à exclure un Togolais du dialogue, mais à limiter objectivement le nombre de participants au dialogue dans le but légitime de sa tenue dans des conditions de sérénité.

« Il n’est pas dit que ce sont les membres des partis parlementaires. Cette précision est importante pour ceux qui, d’un point de vue juridique, confondent la personne morale, avec ses membres », a tenu à préciser le Professeur agrégé de droit qui martèle « En Droit, ce sont deux sujets de droit clairement distincts ».

Au même moment, il dit regretter qu’aux législatives de 2013, le parti au pouvoir UNIR (ex RPT) présentait parmi ses candidats aux élections législatives, Dahuku Péré le premier responsable d’un autre parti, sans qu’il y ait liste commune.

Voltic Togo