Pour l’élection présidentielle 2015 au Togo, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a opté pour le Système unifié de collecte et de centralisation pour les élections et les statistiques (SUCCES). Une frange de l’opposition regroupée au sein de CAP 2015 élève sa voix contre.

Pour les responsables de ce regroupement de partis politiques, le mode proposé est en marge des dispositions du code électoral, qui précisent-ils, «  n’accorde foi qu’aux procès-verbaux comportant à la fois la signature de tous les membres des bureaux de votes et celle des délégués des candidats avec leurs observations et réclamations » . Force est donc de constater que le mode «  Succès » ne prend pas en compte la nécessité de la signature matérielle des personnes accréditées.

Jean Pierre Fabre et sa clique dénonce le fait que le nouveau mode n’indique pas non plus comment les candidats pourront avoir accès et s’intégrer au mode opératoire de collecte afin de, disent-ils, recevoir eux aussi en temps réel, les résultats provenant des bureaux de vote, en même temps que la CENI et ses démembrements.

L’ANC, la CDPA, le PSR, Santé du Peuple et UDS Togo qui restent encore membres du Collectif conclue que le mode est sujet à toutes les manipulations qui risqueraient de créer une confusion au détriment du contenu des procès-verbaux des opérations électorales.

Rappelons que le nouveau Code électoral ne reconnait  comme support juridique des résultats obtenus dans les différents bureaux, que les procès-verbaux des opérations électorales signés par les membres du bureau et contresignés par les délégués des candidats avec le cas échéant, leurs observations, réclamations et contestations.

Voltic Togo