Nicodème Habia, ex député Togolais qui a fait la UNE des journaux au temps fort de la crise sociopolitique au Togo au dernier trimestre 2018 refait surface mais en mal. L’homme est dit avoir été déchu de la tête du parti pour « faux et usage de faux ». L’accusé parle de mensonges et confie avoir instruit son avocat.
« Ouverture et gestion irrégulière d’un compte bancaire au nom du parti sans le respect de la procédure prévue à l’article 15 alinéa 9 des statuts; Malversations financières : tous les fonds et aides apportés au parti ne sont pas déclarés au Bureau Exécutif et sont confondus aux poches du président national en complicité avec le porte-parole« , voilà entre autres, les accusations portées contre Nicodème Habia.
Ces accusations portent la signature d’un certain Dr Akouété Acakpo, premier conseiller au bureau exécutif, se réclamant, président de séance de la commission ad’hoc.
Contacté par la rédaction d’Africa rendez-vous, M. Habia réfute. « Ce ne sont que de mensonges. Demandez-leur s’ils ont une fois cotisé dans le parti« , nous renvoie Nicodème Habia.
Il point d’un doigt accusateur, Théophile Adjangba, ancien membre exclu de l’Union des forces de changement (UFC) et le journaliste Achille Mensah qui officiait comme « conseiller à la communication de Habia », pendant la gréve de faim.
Le conseiller Acakpo va plus loin qualifiant la gréve de la faim observée par M. Habia de simulacre parlant de « fuite de la clinique BIASA où il a été hospitalisé pendant ‘sa grève de la faim’’ et le « non règlement de la facture d’hospitalisation et comportement irresponsable à
l’égard des médecins traitants« .
M. Habia avait été taxé de comédien par le ministre togolais de la sécurité, Damehame Yark.
M.Habia est accusé avec son Secrétaire général Koffi Adodo Akoumey lui, accusé de « abus de confiance et escroquerie de certains militants du parti par le porte-parole pour des promesses de facilitation de visas de voyage contre de l’argent et le retrait unilatéral des membres initiateurs fondateurs de la plateforme Whatsapp du parti », entre autres.
Le parti « les démocrates » est membre de la Coalition des 14 membres de l’opposition ayant porté la contestation sociopolitique d’août 2017 à décembre 2018.