La première phase du recensement électoral a débuté ce 1er Octobre 2018 dans la partie Sud du pays avec quelques couacs. Mais les premiers à subir les conséquences, sont les élèves qui viennent à peine d’entamer leur rentrée scolaire.

Bè, Bè Kpota, Adakapamé, voilà les trois quartiers ciblés par l’équipe de reportage de Africa rendez-vous pour constater l’effectivité du démarrage des cours. Si l’on note plusieurs couacs au premier jour, le point marquant à relever est celui des élèves.

A l’école primaire publique (EPP) Bè Gare, cette école en plein centre du quartier populaire de Bè, les enseignants ont refusé de libérer des salles de classe pour permettre aux opérateurs de saisie (OPS) de faire « convenablement » leur travail. Et pour cause, manque de salles de classes. « Si on leur libère des salles, les élèves, on va les mettre où ?», peste un enseignant qui a réclamé l’anonymat.

Au total 6 kits ont été déployés dans ce centre pour le recensement. Seulement 1 était opérationnel jusqu’au départ de l’équipe de reportage.

Au lycée de Bè-Kpota, des collégiens ont été simplement priés de rentrer à la maison pour libérer des salles aux OPS. Seuls les Lycéens poursuivent les cours.

De multiples couacs

Si dans certains centres, l’on dénonce le manque de salles de classes, dans d’autres, c’est le retard accusé pour le déploiement des kits qui n’étaient arrivés dans certains centres qu’au-delà de 10h GMT.

D’dans plusieurs centres à Bè, se pose le cuisant problème d’électricité pour non seulement brancher les kits mais, prendre de bonnes photos. C’est le cas aussi à l’école primaire d’Adakpamé où dans certaines classes, la luminosité est faible pour prendre des photos.

Vers 11h GMT, une pluie qui s’est abattue sur la ville de Lomé, a aussi secoué le bon déroulement du processus.

L’équipe de reportage: Yawavi Amekeya, Hélène Martelot, Kassim Moumouni et patience Agbenu

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