Les discussions en Commission sensées se tenir lundi 29 avril entre le gouvernement togolais et la STT n’a rien donné. Les syndicalistes retournent à leur base pour décider des nouvelles directives. A la STT, on n’écarte pas la piste d’une nouvelle grève.
La première journée des discussions entre les membres du gouvernement et les responsables de la Synergie des travailleurs a tourné en un jeu de cache-cache. La STT a claqué la porte et retourne en Assemblée générale pour décider de la marche à suivre.
A en croire le Dr Atchi Walla, le gouvernement veut sanctionner les fonctionnaires qui ont répondu au mot d’ordre de grève lancé par la STT au mois d’Avril. Selon ses explications certains camarades syndicalistes ont jugé bon de vérifier au niveau des banques dans lesquelles leur salaire est domicilié pour voir si le salaire du mois d’avril était déjà positionné. Surpris ont-ils été de constater que cela n’est pas le cas. Il précise aussi que des démarches faites sur le ministère des finances ont permis de noter que des consignes ont été données pour que des précomptes soient faits concernant les jours de grève.
Devant ce constat, les questionnements adressés au gouvernement sur ce point sont resté sans réponse concrète. Plutôt, un jeu de cache-cache. Au finish la STT décide de retourner à la base. Une Assemblée générale sera convoquée pour décider de la marche à suivre. Selon certaines indiscrétions, cette AG va précéder la marche silencieuse en noir du 1er Mai. Mais avant, les responsables de la STT se retrouvent en Conseil mardi 30 avril 2013.
Doit-on croire à une autre grève ? « La probabilité d’une nouvelle grève n’est pas à écarter », a déclaré le porte-parole de la STT Gilbert Senyo Tsolenyanou, joint au téléphone. Selon lui, la STT a plus d’un tour dans son sac pour faire fléchir le gouvernement. Il a également avancé la possibilité d’une demande d’application directe de la plateforme revendicative sans discussions.
On s’achemine vers un nouveau bras de fer. Dans son adresse à la nation le 26 avril, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé dit noter du côté des syndicats, une manipulation politique.
Sylvio Combey
ils sont des récidivistes, ils ne cèderont et la menace haute qualité est préférable