La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a fixé du 27 décembre 2019 au 8 janvier 2020, le temps imparti aux candidats déclarés à la présidentielle de 2020 de déposer leur candidature formellement. Un délai que Jean-Pierre Fabre, le candidat du parti orange ne juge plus raisonnable.

« Je suis surpris de constater que malgré l’ouverture de la période indiquée par la CENI pour le dépôt des candidatures, le 27 décembre dernier, la recomposition de la Cour Constitutionnelle n’est pas encore effective, de sorte que je ne peux ni accomplir la légalisation de ma signature à la Cour Constitutionnelle, ni me faire examiner par le collège des trois (03) médecins assermentés, que devrait désigner la Cour Constitutionnelle pour la délivrance du certificat médical » a fait observer M. Fabre, dans une note adressée au président de la CENI dont copie est parvenue à la rédaction d’Africa rendez-vous.

Jean-Pierre Fabre qui pense tenter une n-ième fois la candidature à la présidentielle estime que cette situation a pour conséquence, la réduction du temps imparti aux candidats pour préparer et déposer leur dossier de candidature.

Jean-Pierre Fabre, investi candidat du parti aux joutes électorales de 2020, dit exhorter la CENI à veiller à ce que les dispositions constitutionnelles et légales qui encadrent le processus électoral, soient « scrupuleusement respectées par toutes les institutions qui y sont impliquées ».

Les Togolais sont invités aux urnes en 2020 pour élire un nouveau président dont le premier tour est fié au samedi 22 février 2020. Plus d’une quinzaine de candidatures déclarées dans les rangs de l’opposition appelée, « désespérément » à s’unir et désigner un candidat unique.

Le parti présidentiel peine encore à officialiser le nom de son candidat qui sera sans nul doute, Faure Gnassingbé, candidat à sa propre succession pour la quatrième fois consécutive, pour un mandat de 5 ans encore.

Voltic Togo