Les Togolais étaient aux urnes le dimanche 30 juin 2019 pour élire des conseillers municipaux, après 32 ans. Contrairement à l’engouement que cela devrait susciter, il a été observé une faible mobilisation dans la capitale et à plusieurs endroits du pays.
Contrairement aux élections antérieures où il faut faire de longues files, aussitôt venu, aussitôt le nom trouvé et, aussitôt servi. L’attente ne va pas au delà de 10 minutes; ça allait bien vite.
La majorité des bureaux de votes ont ouvert à 7 h GMT dans tous les centres.
A l’école primaire publique (EPP) « La paix », un septuagénaire s’est pointé, vérifié son nom qui visiblement y figurait mais repartait. Interpelé, il va plutôt rétorquer être fatigué des « histoires d’élections au Togo ». « chaque fois, on vote mais, c’est la même chose, autant ne plus voter », va-t-il ensuite lancer, apparemment désabusé.
Dans ce même centre dans la commune du Golfe, sur 449 inscrits dans chaque bureau de vote, au maximum 100 votants.
Au niveau du Centre de l’institut technique Saint Joseph (Strebler), pour 496 inscrits sur la liste dans chaque BV, le nombre de votant a difficilement caressé 100. Même constat à Anfamé et dans d’autres bureaux de votes du Golfe 1.
A plusieurs endroits aussi, il a été noté des moments de tension.
La situation semble se généraliser sur toute l’étendue du territoire national mais, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) on souligne que le taux de participation est autour de 60 et 65%.
Pour rappel, ces élections doivent servir à élire 1527 conseillers municipaux pour 117 communes.