Professeur Gbandé Djaneye-Boundjou présentant son rapport/ Crédits:CENI

Une autre étape indispensable dans le processus électoral du 30 juin 2019 est franchie. Il s’agit de la validation de l’encre indélébile qui est jugée « prête et impeccable ».

La confirmation telle, a été faite par le Professeur Gbandé Djaneye-Boundjou, directeur du laboratoire de chimie des eaux de l’Université de Lomé, face aux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce 20 juin 2019.

Les échantillons d’encres prélevés par le laboratoire pour analyse contiennent environ 25% de principe actif de nitrate d’argent. « En guise de ces résultats, l’encre est parfaitement indélébile et peut être donc utilisée sans souci », a affirmé Professeur Djaneye-Boundjou aux commissionnaires de la CENI.

Le laboratoire de chimie des eaux de l’université de Lomé a déjà apporté son expertise au service de la CENI pour les élections législatives du 20 décembre 2018.

La campagne électorale suit son cours et les candidats se plaignent de la non disposition des spécimens de bulletin de vote. A la sous-commission Communication de la CENi, on estime que le retard est indépendant de leur volonté.

« Étant donné que c’est des élections qu’on a organisées il y a plus d’une trentaine d’années, c’est normal qu’il y ait de petites difficultés au niveau de l’organisation mais, la CENI fait tout pour que le scrutin ait lieu le 30 Juin« , a confié Jules Amim à nos confrères de BBC Afrique.

« Ce n’est que le 18 juin que les têtes de liste ont été invitées pour valider leur identité et positionnement afin que la CENI puisse commander les spécimen et il faut préciser que cette mise à disposition n’est pas dans le code électoral et c’est la CENI qui a pris sur elle de façons cette disposition pour aider les candidats« , a-t-il ajouté.

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