L’opposition fait un come-back aux manifestations de rue, ceci malgré l’interdiction de l’administration politique. Devant la presse, les responsables de la Coalition de 14 partis de l’opposition ont une fois encore insisté sur leur mot d’ordre et maintiennent l’appel à manifester.
« La situation est gravissime. Elle est totalement inadmissible. Nous refusons que notre pays continue d’être considéré par le régime RPT/UNIR comme un territoire conquis, sur lequel il aurait le droit de régner en maître absolu. Voilà pourquoi, nous lançons un appel vibrant et solennel pour l’intensification optimale de la mobilisation générale, notre seule arme de combat contre l’entêtement forcené du RPT/UNIR à s’incruster au pouvoir par la violence et la fraude en dépit du rejet dont il est l’objet« , a dit le Chef de file de l’opposition dans une correspondance parvenue à la rédaction d’Africa rendez-vous.
Devant la presse, le 10 Avril Jean-Pierre Fabre a tenu à relever que le pouvoir de Lomé fait une lecture erronée de la décision prise par l’opposition au cours des préalables du dialogue de suspendre les manifestations. Une décision prise le 18 Février 2018 avant l’ouverture officielle du dialogue sous la facilitation ghanéenne.
Pour le ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi, point besoin de violer l’accord des parties au dialogue indexant la suspension des manifestations.
Avant ces manifestations politiques interdites, le président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, Fogan Adegnon a lui aussi refusé toute manifestation de la société civile.
L’opposition, devra-t-on le rappeler, appelle à descendre dans les rues les 11, 12 et 14 Avril 2018.
Un régime RPT/UNIR autrement dit, un régime terroriste qui ne cesse de terroriser les générations de Togolais depuis 1967.
Si nous devons accepter l’idée d’un pardon des crimes de ces terroristes, il est hors de question de les laisser continuer à être la ruine d’une nation et de son peuple. Il faut résister, il faut résister. Faure Gnassingbé doit partir.