Les responsables du Collectif sauvons le Togo (CST) disent rejeter « catégoriquement » les résultats tels publiés par la CENI. Devant la presse le 30 juillet 2013, le Collectif a énoncé une batterie de manquements qui ont entachés le processus et appelle à la mobilisation.
Quelques heures après la fermeture de bureaux de vote, la Commission électorale nationale indépendante a commencé par donner les premières tendances. Les tendances donnent une avance remarquable du parti au pouvoir sur l’opposition.
Le CST évoque là une violation des articles 97, 98 et 99 du code électoral. Cette fois-ci, le CST dit rejeter « catégoriquement » les résultats provisoires.
Le CST indique dit s’insurger contre l’expulsion de candidats du regroupement des bureaux de vote, notamment au moment du dépouillement et cite le sieur Amelafo comme étant dans le cas.
Les responsables de ce regroupement de partis politiques et d’OSC estiment que des membres du parti UNIR ont eu à voter massivement par dérogation et par procuration en ne remplissant pas les conditions d’éligibilité à ces votes spéciaux. A en croire ces responsables, des membres du parti UNIR ont introduit dans les décomptes des votes, des urnes bourrées et ne faisant pas partie du matériel électoral officiel.
« Il en est ainsi du sieur Issa Traoré, fils de l’ancien Maire de Sokodé, des sieurs DJADJA-AVOGNON Ignace, Mathieu Badagbon et ADJOLLA DJIWONOU à Agoè (Golfe), du sieur Douti Lardja dans la circonscription électorale du Tône », souligne Zeus Ajavon, Coordinateur du CST qui précise aussi que « l’illustration la plus marquante du bourrage d’urnes à grande échelle en faveur du parti au pouvoir est la découverte, dans les locaux de la CELI de l’AMOU, de plus de vingt urnes bourrées de bulletins pré-votés en faveur de la liste UNIR de cette circonscription électorale, en présence du vice-président de la CELI M. Tafouame, M. Kouwonou représentant du groupe Arc-En-Ciel à la CELI, du chef logisticien et d’un agent de la sécurité. La même découverte a été faite dans la CELI du Haho » ;
Le CST annonce une liste bien exhaustive de manquements et appelle la communauté internationale à reconsidérer la nécessité d’une mise en œuvre consensuelle des réformes politiques et des recommandations des missions d’observation électorale.
Aussi, Me Ajavon et les siens insistent sur la libération immédiate et sans condition de tous les militants et sympathisants « arbitrairement » arrêtés et détenus à la gendarmerie, dans les prisons et tout autre lieu de détention de même que la levée de toutes les inculpations qui pèsent encore sur les dirigeants des partis politiques de l’opposition.
Ils disent appeler à la vigilance et que les Togolais restent « fermement mobilisées pour défendre avec dignité, la souveraineté du suffrage populaire ».
La gauche réformiste togolaise s’est acharnée à canaliser la colère du peuple dans les eaux boueuses du système électoral des voyous venus du nord.
Il serait temps que les réformistes en viennent à comprendre que les Lumumba assassiné, Olympio assassiné, Gbagbo en envahi, mitraillé en 2004, partitionné, putschisé en 2010 puis en 2010 et enfin séquestré sont les preuves historiques de l’impossibilité d’un réformisme politique en Afrique. Les lois du démos athénien ou du Washington esclavagiste sont des lois esclavagistes.
Seuls ceux qui veulent jouer les requins de marigot secondaires – tel le fils indigne de Sylvanus s’accoquinant avec le fils de l’assassin de son père – peuvent croire aux élections.
Le peuple attend la #DGR, la délégation générale révocable. Le système qui, planétairement , succédera au système des esclavagistes.
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