Le parti nationaliste panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam croit encore en un renversement pacifique du pouvoir. Le parti dit être assez attaché et annonce des manifestations de rue dans les prochains jours, sans précision de date.
L’approche pacifique est pour ce parti, la seule alternative crédible face à une armée, formée, bien armée et dont l’effectif disent-ils, dépassent les 20 mille hommes.
Tenter un renversement par les armes ne sera qu’une aubaine pour le pouvoir de Lomé, de détourner la lutte. « La lutte armée pourrait offrir au gouvernement de demander et d’obtenir l’intervention armée française, de la CEDEAO et des casques bleus. Et ce serait fini. La lutte pour l’alternance sera détournée pour une lutte pour le maintien de la paix », précisent les premiers responsables du parti.
Le PNP dont le leader a disparu des projecteurs et donné pour être parti en exil, annonce des manifestations de rue.
« De toute façon, le peuple sortira dans les rues. Si Faure accepte l’appel du PNP en renonçant à son 4ème mandat, le peuple sortira pour le féliciter et lui reconnaître qu’il est un président qui aime le pays et qui veut son développement. Mais s’il refuse et veut à tout prix maintenir sa 4ème candidature, le peuple sortira pour manifester et lui dire non mais pacifiquement », martèlent encore les dirigeants du PNP qui ont conduit un soulèvement populaire en 2017 contre le pouvoir de Faure Gnassingbé.
Au Togo, les élections présidentielles sont annoncées pour se tenir selon la Cour Constitutionnelle, entre le 19 février et le 5 mars 2020.
Faure Gnassingbé n’est pas encore investi candidat à sa propre succession pour un 4ème mandat mais tout porte à y croire. Les ténors du parti l’annoncent depuis des mois, en course.